COMMUNIQUE DE L’AFPSROUEN au sujet de l’agression commise à la synagogue de Rouen le 17 mai.

COMMUNIQUE SYNAGOGUE ROUEN

L’Association France Palestine Solidarité Rouen est consternée et atterrée par l’attentat antisémite commis contre la synagogue de Rouen vendredi 17 mai 2024.

Les actes antisémites de plus en plus nombreux sont inadmissibles et complètement condamnables.

Nous ne confondons pas leurs auteurs avec des défenseurs de la cause palestinienne qui n’a rien à voir avec  cette forme de violence et de racisme. Ces actes commis sont en complète opposition avec les valeurs républicaines et humanistes que nous défendons.

Ces actes antisémites ne permettent en rien d’amener une quelconque solution au conflit qui oppose Palestiniens et Israéliens depuis plus de 75 ans. Nous ne confondons pas un gouvernement israélien et des colons fascistes avec des personnes qui ont une  pratique pacifique et libre de leur religion. Nous condamnons fermement tout antisémitisme comme nous condamnons toute pensée raciste et/ou  fasciste.

La Collégiale de l’AFPS Rouen, le vendredi 17 mai 2024

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MANIFESTATION SAMEDI 18 MAI à 15h Saint Sever

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MERCREDI 15 MAI 2024 – Vu ce matin à ROUEN

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En Palestine, la Nakba continue depuis 76 ans // MERCREDI 15 mai à 18h au théâtre des arts à Rouen // rassemblement

En Palestine, la Nakba continue depuis 76 ans

  15 mai 2024

On appelle « Nakba » catastrophe en arabe, la période de 1947 à 1949 qui a vu nombre de Palestiniens perdre la souveraineté sur leur terre, processus jamais interrompu depuis. Et le 15 mai, le « jour de la Nakba », marque pour les eux l’affirmation de leur identité.

Le génocide des juifs par les nazis puis la création de l’État d’Israël le 14 mai 1948 ont pu figer la perception de ce qui est un processus colonial de longue date, une «  catastrophe  » commencée des décennies plus tôt et qui se poursuit actuellement.

Un peu d’histoire…

Entamée à la fin du XXIème siècle avec le mouvement sioniste de Herzl qui se glorifiait d’avoir, en 1897, «  fondé l’État juif  », la colonisation de peuplement juive en Palestine historique connaîtra différentes étapes.

D’abord la répartition de la région en 1916 entre la France et l’Angleterre – qui reçut de la Société des Nations un mandat sur la Palestine en 1920 –, puis la déclaration Balfour, antisémite notoire qui ne voulait pas de juifs en Grande-Bretagne et qui, en 1917, leur octroya le droit d’avoir un «  foyer juif  » en Palestine. Les colons s’y installèrent, achetèrent des terres aux grands propriétaires absents ou les dérobèrent. Le Fonds national juif gérait l’appropriation des terres. Dans les années 1930, l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne précipita l’émigration des juifs, d’autant que les pays où ils souhaitaient s’installer, comme les USA, leur refusaient l’accueil. Le mandat britannique permit « des vagues d’émigrations, principalement de Russie, de Pologne et d’Allemagne. Les colons juifs mettent en place des structures étatiques  : une armée juive, une radio nationale, une université hébraïque, un système de santé, etc.  »

La colonisation anglaise – et juive – déclencha en 1929 et 1936-39 des révoltes palestiniennes violemment réprimées par les troupes anglaises. L’identité palestinienne s’affirmait, face aux deux occupations de la terre.

Puis vint la funeste résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations unies, le 29 novembre 1947, sous pression sioniste et des USA, qui décréta la partition de la Palestine [1].

En 1948, la Grande-Bretagne décida de remettre son mandat à l’ONU et, dès le départ des forces britanniques, le 14 mai, Ben Gourion, dirigeant du mouvement sioniste, déclara unilatéralement l’indépendance d’Israël sur la partie de la Palestine lui étant attribuée, déclenchant la réaction militaire de plusieurs pays arabes. La guerre, gagnée par Israël, prendra fin en 1949. Les gains territoriaux d’Israël laissèrent la Palestine dépecée.

Pendant cette période, de nombreux massacres furent commis par les milices Haganah, Irgoun, Lehi, qui deviendront l’armée israélienne, puis par les troupes israéliennes qui faisaient régner la terreur afin de chasser les Palestiniens pour s’emparer de la terre et des ressources. Quelque 600 villes, villages et quartiers furent rasés ou partiellement détruits, et environ 800 000 personnes sur 1,5 million furent déplacées de force, réduites à l’état de réfugié·es. Entreprise d’effacement de la mémoire palestinienne, les noms de lieux furent modifiés et «  des villages juifs ont été construits à la place des villages arabes. […] Il n’y a pas un seul endroit construit dans ce pays qui n’ait eu auparavant une population arabe.  » [2]

Le 10 mars 1948 les sionistes finalisèrent le plan Daleth qui visait à expulser les Palestiniens  : «  intimidations massives, siège et pilonnage de villages et de quartiers, incendie des biens immobiliers, expulsions, démolitions, pose de mines dans les décombres pour empêcher les retours   »  [3]. Selon Ilan Pappé, «  À vingt-neuf heures de la fin du mandat, presque tous les villages du nord-ouest de la Galilée – qui se trouvaient tous sur le territoire dévolu aux Arabes – avaient été détruits  » [4].

Les Palestiniens poussés à l’exil se réfugièrent dans des camps disséminés en Palestine et dans les pays voisins. Partis précipitamment, avec l’idée de revenir vite, ils emportèrent la clé de leur foyer, devenue symbole du retour.

Un autre événement majeur dans ce processus colonial fut la guerre de 1967 qui scella l’occupation de Gaza et de la Cisjordanie, dont Jérusalem, et qui mena à nouveau environ 300 000 Palestiniens vers l’exil, parfois pour la deuxième fois, et vers les camps de réfugiés. D’autres subirent le déplacement interne, sur le territoire occupé.

Les camps et le droit au retour

En décembre 1949, les Nations unies créèrent – pour un an – l’UNWRA [5], organisme dévolu aux réfugiés de Palestine afin de leur fournir des services de base, éducation, santé, aide financière. Soixante-quinze ans plus tard, l’UNWRA continue, malgré de nombreux obstacles, à jouer un rôle clé dans l’aide à une population très souvent paupérisée, vivant dans des conditions insalubres, frappée par le chômage dans des camps surpeuplés et souvent victime de discrimination dans les pays hôtes.

On compte aujourd’hui 58 camps de l’UNWRA et quelque 8 millions de réfugiés sur les 12 millions de Palestiniens dans le monde. Plus de 5 600 000 sont enregistrés par l’UNWRA, qui les définit comme «  les personnes dont le lieu de résidence normal était la Palestine durant la période du 1er juin 1946 au 15 mai 1948, et qui ont perdu leur maison et leurs moyens de subsistance en raison du conflit de 1948  », ainsi que leurs descendants.

Le droit au retour, inscrit dans le droit international [6], garantit aux réfugiés qu’ils pourront rentrer chez eux ou recevoir compensation. Israël a toujours refusé ce droit dont la reconnaissance implique d’accepter la responsabilité de la situation, du crime initial. Les réfugiés continuent d’exiger leur dû, alors que le processus colonial continue.

L’offensive coloniale actuelle

Tous les gouvernements israéliens ont fait de la colonisation leur priorité avec une constante  : il faut le plus de terre possible avec le moins de Palestiniens. Aujourd’hui, en Cisjordanie occupée, on compte près de 600 000 colons dont environ 200 000 à Jérusalem. Leurs exactions sont quotidiennes  : provocations à Jérusalem, violence intense contre les civils palestiniens, destruction des arbres etc., à quoi s’ajoutent les attaques récurrentes de l’armée d’occupation, bénéficiant d’une totale impunité. Le gouvernement vient en outre de légaliser des colonies «  sauvages  ». Pire encore, l’arrivée au pouvoir en Israël de l’extrême droite fascisante renforce cette violence, surtout à l’encontre des jeunes et des camps. Les raids militaires se multiplient, à Jénine, Naplouse, Shu’fat, dans la vallée du Jourdain, au sud d’Hébron (Masafer Yatta…) et les arrestations et les morts s’accumulent. À Jérusalem-Est aussi il faut faire taire toute résistance à l’occupation, faire plier et partir les Palestiniens par la terreur, les priver de leurs maisons et outils de travail, les priver de leur droit de résidence, empêcher leur mobilité, l’accès aux soins et à l’éducation. Il faut «  finir ce qui ne l’a pas été en 48  » comme disait Sharon.

La colonisation et l’apartheid qui l’accompagnent sont des crimes de guerre et même contre l’humanité, les criminels israéliens relèvent de la Cour pénale internationale. Pour mettre fin à cette Nakba qui continue, les États garants du droit, dont la France, doivent agir au lieu d’être «  consternés  ». Ils se déshonorent à déplorer des morts israéliens sans jamais un mot pour les dizaines de Palestiniens que l’occupation assassine quotidiennement. Ils se déshonorent à appuyer par leur silence la colonisation et les crimes qu’elle engendre.

[1] La résolution votée n’a pas de valeur contraignante, n’ayant pas été validée par le Conseil de sécurité. Au bout de deux votes et de nombreuses
pressions, notamment sur la France, 33 États sur les 57 membres votèrent pour, 13 contre, 10 s’abstenant.

[2https://www.monde-diplomatique.fr/mav/157/A/58325 : Déclaration de Moshé Dayan en 1969.

[3Atlas des Palestiniens, p13. Blanc/Chagnollaud/Souiah.

[4] Ibidem.

[5] United Nations Works and Relief Agency – Office des nations unies pour les réfugiés de Palestine

[6] Résolution 194 des Nations unies, Déclaration universelle des droits de l’homme.

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PALESTINE – OUVRONS LES YEUX – RAFAH, NE LAISSONS PAS FAIRE – SAMEDI 11 MAI 2024 – 15H METRO Saint Sever

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MANIFESTATION DU 1er MAI A ROUEN

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LE 1er MAI AVEC LA PALESTINE A ROUEN

2024-05-01 Un 1er mai de solidarité avec la Palestine et les travailleurs et travailleuses palestinien

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QUELQUES VIDEOS depuis le 7 octobre 2024

 

  • 2024-03-21 La Cour nationale du droit d’asile – CNDA juge que la Bande de Gaza connaît une situation de violence aveugle d’intensité exceptionnelle : Ce jugement doit faciliter l’obtention du droit d’asile par les gazaouis. Encore faudrait-il qu’ils puissent sortir sans être rackettés par l’Égypte…

http://www.cnda.fr/La-CNDA/Actualites/BANDE-DE-GAZA.-La-Cour-juge-que-la-Bande-de-Gaza-connait-une-situation-de-violence-aveugle-d-intensite-exceptionnelle

  • L’évangélisme sioniste et son influence sur la politique américaine au Proche Orient,  par Antoine Fleyfel, philosophe et théologien au Collège des Bernardins et à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth

 

https://www.youtube.com/watch?v=iOmLmM1IWew

 

  • stop arming

https://mail.google.com/mail/u/0/?pli=1#inbox/FMfcgzGxSRGfcSHXPCNzXHHjjJqpdplg?projector=1

 

  • Arrêt sur images : rechercher Israël/Palestine

https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/israel-palestine-la-musique-quon-entend-ne-tient-pas-compte-de-laspect-colonial

 

  • dans l’émission « En quête de politique » :L’antisionisme est-il forcément un antisémitisme ?
    Shlomo SandHistorien israélien spécialisé dans l’histoire contemporaine

Eva Illouz Sociologue

Pierre Stambul Auteur

René Guez Militant

PODCAST : 49 min
            https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/en-quete-de-politique/en-quete-de-politique-du-samedi-30-mars-2024-7417023

 

  • On peut voir la conférence publique à laquelle Francesca Albanese a participé à l’université de Genève, la veille de sa présentation à l’ONU, ici :

 

https://pressclub.ch/conflit-israelo-palestinien-lhumanitaire-face-aux-dereglements-du-monde-rencontre-avec-francesca-albanese/

 

  • 2024-04-01 hôpital al shifa

https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/en-images-guerre-a-gaza-decouvrez-l-ampleur-des-degats-a-l-hopital-al-chifa-apres-le-retrait-des-troupes-israeliennes_6460802.html

 

  • Naufrage médiatique

https://www.youtube.com/watch?app=desktop&si=tF9gqXyXgQU7O_3Y&v=e5WwkBARVPA&feature=youtu.be

 

 

  • 2024-03-31

https://www.chroniquepalestine.com/hasbara-la-desinformation-est-une-arme-israelienne-de-destruction-massive/

 

 

 

  • Action carrefour mont saint aignan samedi 6 avril 2024

 

https://www.youtube.com/watch?v=H8Ettxv3_vk&authuser=0

  • 3 articles

https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/guerre-gaza-les-palestiniens-fouillent-les-decombres-mains-nues-pour-retrouver-leurs

https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/guerre-gaza-alors-que-tous-les-regards-sont-rives-sur-rafah-israel-renforce-son-controle

https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/dans-une-colonie-de-cisjordanie-des-israeliens-elevent-des-vaches-rousses-et-planifient

https://www.amnesty.be/infos/actualites/civils-cibles-rafah?utm_source=email&utm_medium=email-newsletter&utm_campaign=2024-newsletter-article-03-15

  • une interview intéressante de Thomas Vescovi le 5 avril sur France Culture

Opposition grandissante en Israël : Netanyahou est-il vraiment menacé ?

 

 

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COMMUNIQUÉ DU PIPD Sondage d’opinion : comment 5 pays européens perçoivent les questions palestiniennes

>> Lire le communiqué et le rapport sur le site de l’AFPS

Ramallah – 16 Avril 2024

SONDAGE – La moitié des Français en âge de voter soutient l’interdiction du commerce des armes avec Israël (51%), un Francais sur trois (34 %) pense qu’il est vrai de dire qu’Israël mène un génocide contre le peuple palestinien (bien plus que ceux qui s’y opposent) selon un nouveau sondage réalisé par Yougov et commandé par l’Institut Palestinien Pour la Diplomatie Publique.

Le sondage, réalisé dans cinq pays européens (Belgique, France, Allemagne, Italie et Suède), auprès d’un échantillon représentatif de l’ensemble de la population, montre aussi que les jeunes (18-24 ans) sont d’autant plus sensibilisés à la violation des droits des Palestiniens (55% estiment qu’il est vrai de dire qu Israël commet un génocide, et parmi ceux qui sont au courant de l’allégation d’Apartheid, 70% pensent que c’est exact). Une différence générationnelle qui se dessine clairement, avec la fameuse « génération Z » qui pourrait marquer un tournant important à l’avenir.

Le sondage révèle également qu’une très faible minorité (8%) estime que le gouvernement a adopté la bonne position en ce qui concerne la situation actuelle à Gaza, et qu’une proportion significative (37 %) pense qu’il est probablement approprié de qualifier la politique et l’action d’Israël de « colonialisme ».

Dans l’ensemble, plus de la moitié des français déclarent manquer de connaissances et d’opinions sur la question (53% déclarent être peu ou pas du tout au courant sur les questions concernant les Palestiniens et leurs droits).

Alors que qualifier la politique d’Israël comme mettant en place un « apartheid » contre les Palestiniens n’est pas un fait bien connu comme le montrent les données (plus de 69% disent qu’ils n’ont jamais entendu cette affirmation ou ne savent pas), parmi les Français adultes qui ont un avis sur la question, la moitié considère la politique israélienne comme du colonialisme (58%) et de l’apartheid (47%).

Le sondage révèle également que parmi ceux qui expriment une opinion, la majorité (30 %) perçoit les médias comme étant biaisés en faveur d’Israël plutôt qu’impartiaux, tandis que la censure par les réseaux sociaux est également une tendance bien reconnue (45 % pensent que les réseaux sociaux restreignent le contenu palestinien ou le contenu critiquant Israël). Ces résultats corroborent les études quantitatives réalisées sur le biais des médias en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni, ainsi que les rapports sur la censure considérables par les plateformes.

Des dizaines de milliers de personnes continuent de descendre dans la rue et se mobiliser pour dénoncer le génocide à Gaza et la complicité du gouvernment qui a choisi de continuer sa coopération et ses relations avec le régime israélien tout en criminalisant et réprimant la solidarité avec la Palestine. Le sondage et les données ne trompent pas : la politique du gouvernement n’est clairement pas en phase avec l’opinion publique » a déclaré Inès Abdel Razek, Directrice de l’Insstitute Palestinien pour la Diplomatie Publique.

Le soutien conséquent de la population adulte à l’interdiction du commerce des armes avec Israël est concomitant avec l’action en justice menée par plusieurs ONG françaises afin de suspendre les livraisons d’armes à Israël, révélée le 11 avril.

Les jeunes (18-24 ans) comprennent également mieux que les autres l’intersection des questions de justice sociale, avec une grande proportion de jeunes qui pensent que la Palestine et les droits des Palestiniens sont des questions liées à la lutte contre le racisme (62%), à la liberté (74%) et à la lutte pour l’égalité (63%), ce qui donne un grand potentiel pour des alliances plus larges et une mobilisation autour de valeurs partagées.

Dans l’ensemble, il reste encore beaucoup à faire en sorte que les gens soient mieux informés et éduqués sur les questions palestinienne, ce à quoi notre mouvement continuera de s’atteler.

A propos de l’enquête
Cette enquête a été réalisée au moyen d’entretiens en ligne avec des membres du panel YouGov Plc Global-Panels, composé de plus de 2.4 millions de personnes dans 55 pays ayant accepté de participer à des enquêtes. Les participants ont été sélectionnés au hasard dans le panel et invités par courrier électronique à participer, avec un lien vers l’enquête, conformément à la définition de l’échantillon(la définition de l’échantillon pouvait être « population adulte française » ou un sous-ensemble tel que « femmes adultes françaises »).

YouGov Plc obtient généralement des taux de réponse compris entre 35 % et 50 %, qui varient en fonction du sujet, de la complexité du questionnaire et de sa longueur.

L’échantillon total était composé de 1 283 adultes et a été pondéré pour être représentatif de tous les adultes en France (âgés de plus de 18 ans). L’échantillon a été pondéré pour correspondre au profil de la définition de l’échantillon, généralement dérivé du recensement ou de données acceptées par l’industrie.

L’enquête a été réalisée en ligne du 11 au 18 mars 2024. Tous les chiffres, sauf indication contraire, proviennent de YouGov Plc.

A propos du PIPD
Le Palestine Institute for Public Diplomacy (PIPD) est une organisation non gouvernementale indépendante qui se consacre à la diplomatie citoyenne du peuple palestinien pour a libération, et s’efforce de renforcer le mouvement Palestinien afin de faire face aux injustices subies, ainsi qu’aux systèmes, structures et arrangements géopolitiques qui les perpétuent.

Dans notre travail de sensibilisation et de campagne, nous privilégions une approche profondément collaborative, en nous engageant avec d’autres voix palestiniennes, des groupes organisés en Palestine et dans la diaspora, ainsi qu’avec des mouvements politiques et sociaux dans le monde entier. Nous renforçons notre stratégie de plaidoyer en nous engageant directement auprès des décideurs politiques internationaux, des leaders d’opinion et des médias, là où les Palestiniens peuvent construire et amplifier leur influence sur les transformations politiques et géopolitiques. En tant qu’acteur crédible, nous entretenons des contacts avec des diplomates, des parlementaires, des journalistes, des universitaires et d’autres acteurs dans le monde entier.

L’équipe et le conseil d’administration du PIPD, basés en Palestine et à l’étranger, s’efforcent d’adopter et de promouvoir un modèle institutionnel fondé sur des valeurs d’inclusion, d’équité, d’interdépendance et de solidarité.

Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
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Colonisation en Cisjordanie : l’article à lire pour comprendre pourquoi la guerre entre Israël et le Hamas a ravivé les tensions dans le territoire occupé

Fabien Magnenou  France Télévisions   Publié le 24/11/2023

Une vue de l’avant-poste israélien d’Eviatar, en Cisjordanie occupée, le 10 avril 2023. (JAAFAR ASHTIYEH / AFP)

Dans ce territoire occupé depuis 1967 par l’Etat hébreu, plus de 200 personnes ont été tuées par des colons et des soldats israéliens depuis les attaques du Hamas le 7 octobre, selon le bilan du ministère de la Santé palestinien.

Routes bloquées, raids armés, puits attaqués… Les Palestiniens des villages de Cisjordanie occupée disent subir le harcèlement croissant des colons israéliens, plus menaçants depuis le début de la guerre entre l’Etat hébreu et le Hamas. Ces violences replacent la question de la colonisation israélienne de ce territoire palestinien au centre de l’attention internationale, alors qu’en parallèle l’armée israélienne poursuit ses opérations dans la bande de Gaza.

à lire aussi Guerre entre Israël et le Hamas : retrouvez les dernières informations dans notre direct

La Cisjordanie, située sur la rive occidentale du fleuve Jourdain, est morcelée depuis des décennies entre les communes palestiniennes et des colonies israéliennes toujours plus nombreuses. Les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre et sa riposte depuis un mois et demi ont ravivé les tensions suscitées par ce mouvement de colonisation, considéré comme l’un des principaux obstacles à la paix dans la région. Franceinfo vous en expose les principaux enjeux.

Quelle est la situation en Cisjordanie depuis le 7 octobre ?

La Cisjordanie, où vivent 2,8 millions de Palestiniens, est un territoire occupé depuis 1967 par Israël. La situation y était déjà tendue avant le début de la guerre, avec des raids réguliers menés par les forces israéliennes. Mais l’attaque commise par le Hamas, qui s’est soldée par la mort d’au moins 1 200 Israéliens, et la réponse militaire de Tsahal dans la bande de Gaza, ont vu bondir les incidents entre colons israéliens et Palestiniens. Depuis le 7 octobre, le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaire (Ocha) recense en moyenne plus de six « incidents » par jour entre colons et Palestiniens, contre une moyenne de trois au cours des mois précédents.

« Les attaques de colons se sont multipliées depuis un ou deux ans alors que les périodes de confinement durant la pandémie de Covid-19 ont permis une colonisation accrue, analyse sur franceinfo l’historienne Stéphanie Latte Abdallah. Mais ce processus s’accélère depuis le 7 octobre avec des expulsions, notamment de populations bédouines. » L’armée israélienne, par exemple, a coupé les accès nord et sud de la localité de Huwara, conséquence des opérations punitives menées ces derniers mois par les colons.

Les diplomaties européennes et américaine ont condamné à plusieurs reprises la hausse des violences des colons israéliens contre les civils palestiniens. Depuis le 7 octobre, plus de 200 Palestiniens ont été tués par des colons et des soldats israéliens en Cisjordanie, selon le ministère de la Santé palestinien. A ce stade, ces chiffres ne peuvent pas être confirmés par une source indépendante.

Quelle partie de la Cisjordanie est administrée par Israël ?

En 1993, les accords d’Oslo ont mis en place une Autorité palestinienne. Et deux ans plus tard, un accord intérimaire a réparti les rôles entre les deux parties, afin d’initier un processus transitoire aboutissant à deux Etats. L’Autorité palestinienne a reçu la charge d’assurer la sécurité et l’administration d’une zone A (voir la carte ci-dessous), composée notamment des grandes villes. Elle gère également l’administration de la zone B, dont la sécurité est en revanche confiée à Israël. L’Etat hébreu, quant à lui, assure les deux missions dans la zone C, qui couvre 60% du territoire de la Cisjordanie.

Carte de la Cisjordanie occupée. (PAULINE LE NOURS / FRANCEINFO)

Mais l’idée était alors « d’aboutir à un Etat palestinien, avec une évacuation progressive par les Israéliens », rappelle Jean-Paul Chagnollaud, président de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (Iremmo). Un calendrier de cinq ans avait d’ailleurs été prévu à cet effet. Mais ce processus a volé en éclats avec l’assassinat du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, en 1995, le refus du Hamas de reconnaître ces accords, la poursuite de la colonisation israélienne et la seconde intifada (2000-2005). Ce qui devait être provisoire a donc perduré.

Quelle est l’ampleur de la colonisation ?

Au total, 146 colonies de peuplement sont implantées en Cisjordanie, selon l’ONG israélienne PeaceNow, qui se décrit comme un mouvement sioniste de gauche prônant une solution à deux Etats. Il faut également y ajouter 144 « avant-postes », des colonies qui ne sont pas reconnues par l’administration israélienne.

Plus de 470 000 personnes vivent dans les colonies israéliennes de Cisjordanie. Cela représente aujourd’hui 5% de la population israélienne, et le nombre d’habitants dans ces implantations progresse, selon les chiffres du Bureau central des statistiques israélien, au rythme moyen de 10 000 nouvelles personnes par an.

Certaines colonies peuvent atteindre plusieurs dizaines de milliers d’habitants, quand d’autres s’apparentent à de simples lotissements. Avant le 7 octobre, Israël poursuivait notamment la construction de 6 300 unités, ce qu’avait dénoncé fin septembre le Coordonnateur spécial des Nations unies pour le processus de paix, Tor Wennesland.

Comment les colonies ont-elles vu le jour ? 

En Israël, la Cisjordanie est désignée comme la Judée-Samarie, en référence aux deux provinces antiques du peuple juif. Les premières colonies juives se sont développées au début du XXe siècle, dans ce qui deviendra Israël, à la suite des différents pogroms perpétrés en Europe de l’Est. Après la fin du mandat britannique, en 1948, la région a été annexée par la Jordanie, et la Cisjordanie a fait juridiquement partie du royaume hachémite de Jordanie. Lors de la guerre des Six Jours, en 1967, Israël a occupé la Cisjordanie, la bande de Gaza, le Sinaï et le Golan. La même année, une première colonie juive est apparue à Hébron (sud de la Cisjordanie), avec une communauté juive qui préexistait à la création d’Israël.

Mais la colonisation s’et développée en particulier avec l’arrivée au pouvoir en Israël de Menahem Begin, en 1977. « Celui-ci mise sur l’appui électoral des Mizrahim [les Juifs orientaux], qui avaient été délaissés par le pouvoir travailliste, dominé par les Ashkénazes », les Juifs originaires d’Europe centrale ou orientale, explique Riccardo Bocco, professeur émérite à l’Institut de hautes études internationales et du développement (Iheid).

En 1995, 134 000 personnes vivaient dans des colonies reconnues par Israël en Cisjordanie, selon le Bureau central des statistiques israélien (en PDF). Une population qui atteignait 280 000 personnes en 2008, 465 400 en 2021 et 478 600 fin 2022, selon les derniers chiffres disponibles (plus de 700 000 en intégrant Jérusalem-Est).

Quelles sont les conséquences au quotidien pour les Palestiniens ?

Cette colonisation, aussi éclatée soit-elle, suit une certaine logique. « Il s’agit d’ensembles cohérents, la plupart du temps en haut des collines, qui encerclent les Palestiniens considérés comme des minorités », détaille Jean-Paul Chagnollaud, spécialiste du sujet. Ce principe était déjà présent dans le plan de Menahem Begin, à la fin des années 1970. Avec, en arrière-plan, des considérations militaires pour assurer la sécurité d’Israël.

Une route sinueuse en Cisjordanie occupée, entre la colonie israélienne de Givat Zeev (à gauche) et un village palestinien proche de Ramallah (à droite), le 8 septembre 2023. (AHMAD GHARABLI / AFP)

Une barrière de séparation a par ailleurs été construite par les Israëliens. Elle s’étire partiellement sur la ligne de démarcation (la « ligne verte ») issue de l’armistice de 1949 et des accords de 1967. Mais elle s’enfonce également dans le territoire cisjordanien, pour intégrer des colonies israéliennes.

Au début de l’année, l’Ocha recensait 565 obstacles à la circulation (postes de contrôle, barrages, barrières, tranchées…). « Vous savez quand vous partez de la maison le matin, mais vous ne savez pas quand vous rentrerez, résume le sociologue Riccardo Bocco. Un agriculteur peut mettre des heures pour faire le détour nécessaire, quand il possède un champ situé 300 mètres après la séparation. » 

Depuis le 7 octobre, « les restrictions d’accès, généralement imposées par les autorités israéliennes, se sont [encore] intensifiées dans toute la Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est », souligne l’Ocha. « Les colons ont également imposé des restrictions de déplacements, bloquant les routes d’accès aux communautés palestiniennes. » Et ce, alors que la saison de la récolte des olives, qui représente une source de revenus important dans le territoire palestinien, bat son plein.

Qui sont les colons israéliens ?

« Certains colons se transfèrent en Cisjordanie parce que l’Etat israélien crée des conditions économiques favorables, permettant par exemple d’avoir une maison et d’accéder à une classe moyenne », explique Riccardo Bocco.

Certaines colonies sont également fondées par des ultra-orthodoxes et/ou des nationalistes, pour des raisons idéologiques fondées sur l’idée d’un « Grand Israël ». « Si on prend la Bible, on peut s’en servir comme GPS. Toutes ces collines qu’on voit, ce sont des endroits qui sont cités dans la Bible », déclarait en 2020 à franceinfo Laly Derai, conseillère régionale à l’époque, aujourd’hui membre du comité central du Likoud, le parti de Benyamin Nétanyahou.

Mais « les typologies sont très évolutives », nuance toutefois Jean-Paul Chagnollaud. « Ce qui est marquant aujourd’hui, c’est la présence de colons très durs idéologiquement, qui ne veulent pas imaginer la moindre concession. Certains ont un esprit d’impunité, car ils sont sûrs de leur bon droit. »

Des colons israéliens durant une prière, pendant une tentative d’établir un avant-poste près de la colonie de Talmon, le 20 juillet 2022 en Cisjordanie occupée. (GIL COHEN-MAGEN / AFP)

« Nous, les Juifs, sommes les souverains de l’Etat d’Israël et de la terre d’Israël. Ils doivent l’accepter », résume encore Daniella Weiss, une figure du mouvement de colonisation, dans un entretien accordé au New Yorker. « C’est le début de la renaissance de la nation juive dans cette patrie », ajoute cette ancienne maire de la colonie de Kedumim. Elle a cofondé le mouvement Nachala, qui organise des collectes pour fonder des avant-postes illégaux, y compris au regard du droit israélien.

Enfin, les « Jeunes des collines », un mouvement radical et suprémaciste qui ne rassemble que quelques centaines d’éléments, défraient régulièrement la chronique pour leur violence et la création d’avant-postes illégaux.

Cette colonisation est-elle légale au regard du droit international ?

L’ONU – exception faite des Etats-Unis, qui s’abstiennent – considère ces colonies de peuplement comme illégales au regard du droit international. Depuis 1967, l’assemblée générale des Nations unies a d’ailleurs adopté une dizaine de résolutions pour condamner la construction de ces colonies. En 2016, notamment, le Conseil de sécurité de l’ONU avait dénoncé « une violation flagrante du droit international », réclamant l’arrêt immédiat et complet de toutes les activités de colonisation, y compris à Jérusalem-Est. La quatrième Convention de Genève interdit également le transfert de population vers des territoires occupés.

L’Etat hébreu reconnaît-il ces colonies ?

Si les colonies sont toutes illégales au regard du droit international, Israël choisit tout de même d’en reconnaître certaines, même si toutes les installations ne sont pas officialisées de fait. Les avant-postes, créés ici et là, doivent d’abord être enregistrés dans le cadre d’une procédure, afin de devenir officiellement des colonies. Il arrive que certaines implantations soient détruites, après décision de la Cour suprême israélienne.

Le gouvernement lui-même peut également lancer des programmes de colonisation. Et certaines colonies, du fait de leur taille, sont aujourd’hui reconnues comme des villes à part entière. Ariel, Beitar Illit, Maale Adumim et Modiin Illit regroupent à elle seules 200 000 habitants, soit près de la moitié des colons de Cisjordanie occupée.

La colonie de Beitar Illit, deuxième plus grande implantation en Cisjordanie occupée, avec plus de 63 000 habitants. Ici en février 2018. (MENAHEM KAHANA / AFP)

Les bases juridiques ont par ailleurs évolué dans le temps. Dans les années 1970, seules les terres confisquées pour des « raisons de sécurité » étaient reconnues par les autorités israéliennes. A partir de 1977, le ministre de l’Agriculture Ariel Sharon a classé en « terres domaniales » des terrains palestiniens jugés abandonnés, alors qu’ils étaient en jachère. Les réserves naturelles sont également intégrées, ainsi que des terrains militaires. En somme, résume Jean-Paul Chagnollaud, « le droit israélien résulte d’un compromis au sein d’une assemblée », or « le Parlement est aujourd’hui composé majoritairement de partisans convaincus de la colonisation ».

Quel est le poids politique des colonies en Israël ?

« Beaucoup de gens aujourd’hui au gouvernement sont nés ou ont de la famille dans ces colonies », souligne Jean-Paul Chagnollaud. « Deux personnalités ont contribué à mettre le feu aux poudres en Cisjordanie », ajoute Riccardo Bocco, à commencer par le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, qui a grandi à Bet El et vit à Kedumim, la colonie de Daniella Weiss évoquée plus haut. Cofondateur du parti Mafdal, parti sioniste religieux, il considère l’existence du peuple palestinien comme une « invention ». En février, il a remporté son bras de fer contre le ministère de la Défense. Il supervise, depuis, la colonisation en Cisjordanie occupée, et tente notamment de simplifier les procédures d’enregistrement des avant-postes sauvages.

Autre soutien de poids à la colonisation : le ministre de la Sécurité nationale israélien, Itamar Ben Gvir. Trois jours après les attaques du Hamas en Israël, il a distribué des fusils d’assaut à des colons. Il a également annoncé l’achat de 10 000 armes, afin de créer « une équipe de protection civile ».

Le ministre de la Sécurité nationale israélien, Itamar Ben Gvir, devant des fusils d’assaut distribués à des groupes volontaires civils, le 27 octobre 2023 à Ashkelon (Israël). (HANNIBAL HANSCHKE / MAXPPP)

Le port d’armes est également encouragé auprès des civils et le délai d’obtention a été raccourci. Pas moins de 40 000 demandes ont déjà été validées. Ces dernières années, plusieurs personnalités israéliennes issues de l’extrême droite et de la droite dure ont même réclamé l’annexion pure et simple de la Cisjordanie.

Je n’ai pas eu le temps de tout lire, pouvez-vous me faire un résumé ?

La colonisation de la Cisjordanie par Israël s’est réellement développée dans les années 1970 et n’a jamais cessé depuis. Au total, près de 480 000 Israéliens vivent aujourd’hui dans ce territoire palestinien (plus de 700 000 en incluant Jérusalem-Est), en infraction avec le droit international. Les implantations se développent notamment dans la zone C du territoire occupé, dont l’administration et la sécurité étaient confiées provisoirement à Israël (voir notre carte plus haut), selon les accords d’Oslo signés en 1995. Les colonies, le plus souvent situées sur les hauteurs, sont accompagnées de postes de contrôle et de différents obstacles qui compliquent la circulation entre les communes palestiniennes.

Le gouvernement israélien est favorable à ce mouvement. Il abrite en son sein des partisans d’une ligne dure, à commencer par les ministres Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, issus de l’extrême droite. Ces derniers souhaitent aujourd’hui accélérer la reconnaissance des avant-postes, ces colonies qui ne sont pas encore enregistrées officiellement par les autorités israéliennes.

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