https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-2894
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Un État palestinien libéré de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid israélien
Ce 24 juillet, Emmanuel Macron annonce une nouvelle fois qu’il va reconnaître l’État de Palestine. Pourquoi dans deux mois et pas maintenant, lui seul le sait. Cela fait plus de 10 ans que le Parlement français a voté dans ce sens. On est donc autorisé à dire : « enfin ! »
Enfin, après des années de mobilisation, cette exigence du mouvement de solidarité semble devoir aboutir malgré l’opposition virulente des soutiens inconditionnels d’Israël qui refusent avec acharnement d’envisager l’existence d’un État palestinien.
Dans sa précédente annonce, Emmanuel Macron conditionnait son intention de reconnaître l’État de Palestine à la reconnaissance d’Israël par les États arabes qui ne l’ont pas encore fait.
Cette fois-ci, il entend que l’État palestinien soit démilitarisé. Ainsi le président de la France se permet de décréter que le peuple palestinien ne pourra pas assurer sa propre sécurité dans l’exercice de son droit à l’autodétermination. Pour assurer la sécurité d’Israël, un État palestinien souverain devrait être désarmé ! Mais rien n’est dit sur la sécurité et la protection du peuple palestinien que ni la France, ni l’Union européenne, ni la communauté internationale, n’ont été capables d’assurer depuis des années et plus particulièrement depuis le début du génocide en cours à Gaza.
Envisagerait-t-il la démilitarisation de l’État d’Israël pour assurer la protection de l’État de Palestine ? Pourtant ce serait un élément essentiel pour assurer la protection de tous les voisins d’Israël et la paix dans la région.
Le droit à l’autodétermination des peuples est inconditionnel et inaliénable. La reconnaissance par la France ne peut et ne doit être assortie d’aucune condition. Par contre elle doit s’accompagner des actes qui permettront que cette reconnaissance ait un véritable sens. Qu’est-ce qu’un État dont le peuple vit sous occupation militaire, subit la colonisation de sa terre et un régime d’apartheid ?
Le 18 septembre 2024, 124 États dont la France ont voté une résolution exigeant qu’Israël mette fin à l’occupation et à la colonisation du territoire palestinien avant le 18 septembre 2025, c’est à dire dans moins de deux mois. Cette résolution est assortie de nombreuses obligations pour les États permettant de faire pression sur Israël pour qu’il respecte enfin le droit international. À deux mois de l’échéance, la France n’a envisagé aucune des mesures qu’elle doit prendre pour respecter cette résolution qu’elle a pourtant votée.
Si la volonté de la France est véritablement de reconnaître un État palestinien souverain, c’est bien à la fin de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid qu’elle doit œuvrer. Elle a tous les outils pour le faire maintenant : il suffit qu’elle se conforme à cette résolution de l’ONU.
Dans le cas contraire, cette reconnaissance ne changera rien à la vie des Palestiniens. Ils n’ont que faire d’attendre que le président de la France prenne solennellement la parole à l’ONU dans deux mois. Combien de milliers d’entre eux, d’ici là, seront morts de faim ou sous les tirs des snipers, sous les bombardements ? Avec les Palestinien-nes, nous voulons voir l’aide humanitaire entrer à Gaza, les criminels de guerre traduits devant la Cour pénale internationale. Avec les Palestinien-nes, nous voulons voir la France passer aux actes et prendre des sanctions contre Israël pour montrer à Benjamin Netanyahou que l’impunité, c’est terminé et que l’occupation, la colonisation et l’apartheid doivent prendre fin, comme l’a précisé la Cour internationale de justice le 19 juillet 2024. Un État de Palestine sans que soit réaffirmé le droit au retour des réfugié-es palestinien-nes n’aurait pas de valeur aux yeux des Palestinien-nes.
C’est à ces conditions seulement que nous pourrons, avec les Palestinien-nes, nous réjouir de voir la France reconnaître un État dans lequel le peuple palestinien pourra décider de la manière dont il entend exercer son droit à l’autodétermination sans subir la tutelle de ceux qui prétendent décider de son avenir à sa place.
Le bureau national de l’AFPS
Le 25 juillet 2025
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Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
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VENDREDI 13 JUIN à 18h au métro THEÂTRE DES ARTS à ROUEN

SAMEDI 14 JUIN à 14H SQUARE VERDREL à ROUEN
Le COLLECTIF PALESTINE et l’AFPS y prendrons la parole et nous défilerons avec les drapeaux PALESTINIENS derrière la marche des FIERTES COLOREES

L’AFPS appelle tous ses groupes locaux à se mobiliser massivement le 14 juin partout en France et à rejoindre la manifestation de Paris qui partira à 14h de la place de la République.
Après 20 mois de guerre génocidaire menée par Israël à Gaza et alors que chaque jour de nouveaux massacres sont commis sur sa population affamée et entassée de force dans des zones de plus en plus réduites. Le bilan est absolument épouvantable. Près de 55 000 victimes, des milliers de disparu-es et près de 130 000 blessé-es. Un génocide filmé en direct par les victimes tandis que les gouvernements occidentaux refusent toujours d’imposer le cessez-le-feu aux criminels de guerre qui le commettent et l’assument avec le soutien des États-Unis. Une inaction politique et diplomatique qui s’est encore traduite, mercredi 4 juin, par un vote négatif du Conseil de sécurité de l’ONU sur un projet de résolution réclamant un cessez-le-feu et l’accès humanitaire à Gaza. Une tentative de faire pression sur Israël qui une fois de plus s’est heurtée au veto des États-Unis.
Alors que certains gouvernements comme l’Espagne sont capables de faire bouger les lignes vis-à-vis d’Israël, force est de constater que le gouvernement français est passé maître dans l’art d’un double discours d’une totale hypocrisie. D’un côté des incantations et des regrets sans lendemain face à la situation à Gaza et de l’autre la poursuite des livraisons de composants militaires à Israël.
Face à l’inaction et la complicité gouvernementale, la responsabilité du mouvement de solidarité avec le peuple palestinien est encore plus grande pour faire entendre une voix forte au-delà des frontières. Plusieurs appels de personnalités politiques et artistiques se sont fait l’écho du rejet du génocide qui s’exprime de plus en plus clairement dans l’opinion publique. Ce mouvement doit s’amplifier jusqu’à contraindre le gouvernement français à agir pour les deux seules choses qui importent en priorité : imposer le cessez-le-feu à Israël par des sanctions et imposer l’entrée massive de l’aide humanitaire sans contrainte militaire.
Les mots ne suffisent plus, le gouvernement français, doit prendre des sanctions politiques, diplomatiques et économiques contre Israël maintenant !
Des mobilisations unitaires convergentes se feront l’écho de plusieurs initiatives importantes pour lesquelles l’AFPS est engagée :
– Nous réaffirmons dès maintenant notre soutien total aux militant-es et à l’équipage du « Madleen » affrété par la Coalition de la flottille de la liberté qui a pris la mer avec à son bord notamment Rima Hassan et Greta Thunberg pour tenter de briser le siège de Gaza et qui reste actuellement sous la menace d’un arraisonnement par la marine israélienne.
– Le 12 juin partira du Caire vers Rafah « la Marche mondiale vers Gaza » pour réaffirmer la solidarité internationale envers la population de Gaza et demander l’acheminement de l’aide humanitaire. À ce jour, plus de 30 pays et plus de 150 ONG dont l’AFPS ont rejoint cette initiative.
– Le 15 juin à l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme, rejointe par de nombreux partenaires dont l’AFPS, une marche devrait partir de Paris vers le Parlement européen à Bruxelles avec un rassemblement le 23 juin jour du Conseil européen des affaires étrangères.
Nous manifesterons également pour que les voix de ceux et celles qui se battent pour les droits légitimes du peuple palestiniens ne soient plus réprimées :
– Nous pensons évidemment à Georges Ibrahim Abdallah qui conformément à la décision rendue le 15 novembre dernier devra absolument être libéré le 19 juin, malgré l’acharnement du gouvernement français à son encontre.
– Enfin, l’AFPS réaffirme son soutien au Collectif urgence Palestine, dont la dissolution a été annoncée, et à toutes les personnes poursuivies par la justice française pour avoir exprimé leur solidarité avec le peuple palestinien.
L’AFPS portera haut et fort ces exigences. Elle appelle tous ses groupes locaux à se mobiliser massivement le 14 juin prochain partout en France et à rejoindre la manifestation de Paris qui partira à 14h de la place de la


